Dépanneurs « pirates » – ADAF

Dépanneurs « pirates » – ADAF

Depuis quelques mois, les médias s’intéressent à l’activité du dépannage et du remorquage en dénonçant les pratiques de ce qu’ils appellent les dépanneurs « pirates ».

En avril 2024, TF1 était le premier média a contacté l’ADAF pour parler du phénomène des dépanneurs « pirates ». Depuis d’autres chaines de télévision, de radio et de presse ont sollicité les connaissances de l’équipe de l’ADAF sur le sujet.

LE CONCEPT DE DEPANNEURS « PIRATES »

Dépanneurs "pirates" ADAF

Bien que les pratiques frauduleuses, de ceux que l’on nomme désormais les dépanneurs « pirates » ne dates pas d’hier, c’est seulement en 2024 qu’on parle de ces méthodes douteuses.

Que désigne exactement le terme dépanneur « pirate » ?

Il s’agit de professionnels qui effectuent des missions sans y avoir été autorisés. Grâce aux maraudes, aux guetteurs et autres stratagèmes. Tel que la surveillance des signalements des véhicules « en panne » sur les applications GPS type Waze.

En d’autres termes, ils se présentent auprès des automobilistes en panne comme étant la société de dépannage mandatée par l’assurance. Ils facturent par la suite leurs prestations, souvent à des prix exorbitants. Ne laissant pas d’autres choix aux clients de payer la somme.

Cela fait, en effet, déjà quelques années que certains adhérents de l’ADAF constatent ce type d’arnaque. Cette mise en lumière médiatique permettra peut-être de réduire les risques auprès des consommateurs et de sensibiliser les pouvoirs publics.

Depuis 4 ans, la plateforme SignalConso a été développée par le service de la répression des fraudes afin de permettre aux consommateurs de signaler en ligne un problème lié, entre autres, à l’achat d’un produit ou d’un service.

QUELLES SONT LES CONSEQUENCES DE CES METHODES ?

Il n’est pas sans rappeler que les sociétés de dépannage agréées répondent à des engagements clairs et stricts. Ces dernières doivent souvent procéder à des investissements lourds. Elles doivent se conformer à de nombreuses normes et législations, ce qui n’est pas forcément le cas des dépanneurs « pirates ».

Par conséquent, ils exercent une concurrence déloyale vis-à-vis des dépanneurs agréés qui respectent la réglementation. Leurs procédés créées un risque majeur pour la sécurité des automobilistes accidentés ou en panne car ils ne disposent forcément du matériel adéquate pour intervenir. En pratiquant en parallèle des tarifications souvent excessives par rapport au prix du marché, ils engendrent des risques économiques.

L’ensemble de ces actions ajoutées à la médiatisation, renvoi une représentation négative de la profession et dégrade ainsi l’image de l’ensemble des professionnels.  

Dépanneurs "pirates" ADAF
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