Quelle formation suivre pour exercer le métier de dépanneur ?
LE METIER DE DEPANNEUR/REMORQUEUR :
Notre association défend les intérêts et les droits des dépanneurs automobiles depuis plus de 30 ans.
Mais en réalité c’est quoi être un dépanneur ? Quelles sont les difficultés du métier et quelles qualités faut-il avoir pour l’exercer ?
Nos adhérents pourront vous le dire, être dépanneur automobile n’est pas, tous les jours, chose facile. C’est une profession qui demande de la disponibilité et de polyvalence.
Il faut le dire le dépanneur est souvent l’Homme de la situation : il est appelé soit par une société d’assistance, soit directement par les automobilistes des véhicules en pannes ou accidentés. Il doit faire preuve d’empathie et se montrer rassurant auprès des chauffeurs parfois stressés ou anxieux.
Avant chaque déplacement, le dépanneur va questionner son interlocuteur sur le type de véhicule immobilisé et le problème rencontré, afin d’établir un pré-diagnostic et anticiper au mieux les outils à amener au cas où la réparation se ferait sur place. C’est impératif, un dépanneur/remorqueur doit avoir de bonnes connaissances en mécanique automobile.
Il est possible d’exercer le métier de dépanneur sur autoroute, voie express, et/ou route, cela dépendra des agréments que dispose l’employeur.
Bien souvent, cette fonction se transforme en passion et devient une véritable vocation pour ceux qui la pratique. Cela rend le métier de dépanneur/remorqueur authentique et beau.
« La seule façon de faire du bon travail, c’est d’aimer ce que vous faites »
Steve Jobs
Pour en savoir plus sur le rôle et les aptitudes de ce métier, n’hésitez pas à consulter des sites spécialisés en orientation professionnelle.
COMMENT DEVENIR DEPANNEUR AUTOMOBILE ?
Comme le dit ce vieil adage, « tous les chemins mènent à Rome ». En d’autres termes, il y a plusieurs possibilités pour devenir et pratiquer le métier de dépanneur/remorqueur.
- CAP Maintenance des véhicules automobiles (certificat d’aptitude Professionnelle) :
- Forme des mécaniciens chargés de l’entretien courant et de la réparation des véhicules.
- Différentes options : suivre une formation soit pour les voitures particulières, soit pour les véhicules industriels.
- Deux ans de formation, après la 3ème
- Débouche sur la vie active mais il est également possible, sous certaines conditions, de poursuivre des études en 1 an avec une mention complémentaire (MC) ou en 2 ans en bac professionnel ou en brevet professionnel (BP).
- BAC Pro Maintenance des véhicules automobiles (baccalauréat professionnel) :
- Forme des techniciens d’atelier qui assurent l’entretien et la réparation des véhicules.
- Différentes options peuvent être choisies à la fin de la première année d’étude : suivre une formation soit pour les voitures particulières, soit pour les véhicules de transport routier.
- Se prépare en 3 ans et peut se faire en apprentissage.
- A pour objectif, l’insertion professionnelle mais, avec un très bon dossier ou une mention à l’examen, une poursuite d’études est faisable en BTS.
- Prépare directement au métier de dépanneur et est reconnu par les professionnels de l’automobile.
- Se fait en alternance sur un an.
- Candidats d’un niveau 3ème ou d’un CAP ou BAC Pro dans le domaine de la maintenance de véhicules automobile ou d’un diplôme de niveau équivalent, étant titulaire d’un permis de conduire (B minimum), peuvent suivre ce certificat.
- Cursus est idéal pour une reconversion professionnelle.
➡️ A noter que pour être dépanneur/remorqueur poids lourds (+ de 3,5 tonnes de poids total autorisé en charge), il faudra que le candidat ait la FIMO (Formation Initiale Minimum Obligatoire).
LE DROIT A LA FORMATION :
Peu de gens le savent mais chaque employé a un droit de formation continu tout au long de sa carrière (jusqu’à sa retraite), peu importe son domaine de compétence, son statut ou son type de contrat (CDD ou CDI). C’est ce qu’on appel le compte personnel de formation 💼
Dans chaque secteur d’activité, il y a des évolutions et des changements. Le milieu du dépannage, et de l’automobile en général, ne dérogent pas à la règle. Après l’expansion des véhicules diesel dans les années 50, nous avons vu se déployer depuis quelques années les véhicules électriques et hybrides sur nos routes.
Ces types de véhicules ont des caractéristiques qui leurs sont propres. Par conséquent on ne dépanne pas un véhicule de ce genre comme on dépannerait un véhicule thermique. Il faut donc se former afin d’obtenir les habilitations adéquate et assurer la sécurité de tous !
« La formation est l’essence de tout succès »
Arnaud Boti
